Le Chateau de Morsains

Le Chateau de Morsains
Le Chateau de Morsains

lundi 9 juillet 2012

Jean DE CHAMPAGNE (XIVe siècle)

A PROPOS

D'UNE

FONDATION DE CHAPELLES A PARCE
EN 1428

~'tt~meitt des C7M*o)M~MM de Pftt'c~

Parler de Parce aux érudits du Maine, n'est-ce pas
évoquer dans leur esprit les fameuses chroniques de ce
bourg et faire naître chez eux d'ardents désirs, en même
temps que d'amers regrets?

Pourquoi les Chroniques de Parcé ne sont-elles pas encore
étudiées, commentées, publiées? Quel est donc l'obstacle
qui en retarde la venue au jour ? H n'y a, ce me semble,
qu'une seule réponse elles sont trop intéressantes Elles
renferment tellement de faits de premier ordre, elles tou-
chent a tant de questions, elles citent tant de hauts per-
sonnages, de noms illustres, d'alliances princières, qu'indé-
pendamment de l'histoire du Maine, c'est l'histoire militaire
et diplomatique de la France, de l'Europe même, qu'il
faudrait fouiller, pour les présenter convenablement au
publie.



La chronique de Parcé, c'est l'histoire de l'illustre famille
de Champagne. Alors, c'est en Anjou qu'il faut se trans-
porter, puisque les seigneurs, princes de Pescheseul, en
étaient sénéchaux c'est en Provence, ils ont accom-
pagné leurs ducs suzerains mais surtout, c'est à Naples,
 dont ils ont été si longtemps vice-rois, qu'ils ont conquis de
leur vaillante épée, et gouverné avec leur entrain et leur
bon sens français. Parler des Champagne, c'est presque
faire l'histoire de toutes les croisades, ou ils ont conquis de
haute lutte leur écusson symbolique, ce lion de gueules
issant d'un écusson fretté de sable, qui représente les pri-
sons sarrasines d'où ils retirèrent le comte de Blois; parler
des Champagne, c'est évoquer la lutte des princes angevins,
rois de Sicile et de Jérusalem, contre les rois d'Aragon, au
XV"*° siècle c'est raconter tous les châteaux emportés
d'assaut, les sièges soutenus, les expéditions glorieuses des
Jean, des Pierre, des René de Champagne, c'est raconter
l'origine de leur fier cri de guerre: /Sta ferme Champagne)
c'est raconter l'épopée de la ~Mt'tct yffmceM parler des
Champagne, c'est refaire l'histoire et la généalogie des plus
illustres familles du royaume de France parler des Cham-
pagne, en un mot, c'est un travail considérable, mais com-
bien beau, captivant et français .
Notre rôle aujourd'hui est infiniment plus modeste et
consiste simplement à présenter l'acte de fondation de
chapelles, faite dans l'église de Parce, le 4 décembre 428,
par Jean de Champagne et Ambroise de Crénon. sa femme.
Cette pièce, extrait vidimé du testament de Jean, provient
de la bibliothèque d'Angers, d'où elle a été extraite par Lin
aimable correspondant, M. L. Vielle, qui a bien voulu en
envoyer une copie à la Société ~tstoW~ue et m'cht'o
du A/uttte. Nous lui adressons ici l'expression de nos senti-
ments reconnaissant~.

L'intérêt qui s'y rattache, quoique très réel, n'est cepen-
dant que relatif, à cause de l'objet même de l'acte la famille
de Champagne, en effet, fortement attachée à la religion
catholique, a émis une foule d'actes similaires pour des

 donations, des dotations, des constructions pieuses et autres
bonnes œuvres. Ce sera cependant le clou auquel nous
accrocherons un fragment des chroniques de Parcé, en
transcrivant sans co)K)Me)tt le passage relatif à Jean de
Champagne et à sa femme. Le lecteur pourra ainsi faire
connaissance avec ces deux personnages, par un récit
presque contemporain de leur vie il pourra en plus se
rendre compte par lui-même de l'intérêt puissant qui se
dégagerait de l'ensemble.

Voici d'abord l'acte de fondation des Chapelles

« Saichent tous présents et à venir que en notre court de
» Châteauncuf-sur-Sarthe, nous avons aujourd'huy veu et
» diligemment regardé et leu de mot à mot le testament de
» feu noble et puissant seigneur, Jéan de Champagne, che-
» valier, et dame Ambroise de Crenon, son espouse, sain et
» entier, tant en smgs qu'en écriture, auquel testament
» sont contenues plusieurs clauses et entre autres sont
« contenues les clauses cy-après déclarées, desquelles la
» teneur s'ensuit

» Item et après qu'il aura plu à N. S. de sa grâce faire
» commandement de nos âmes, voulant nos corps estre
» baillés et livrés à la sépulture de Samte Église, laquelle
» nous élisons au chœur et chanceau de l'église de Saint-
» Martin de Parcé, et voulons que, quelque part que nous
» aiHions de vie à trépassement, et quelque opression de
» guerre qu'il soit pour lors, y estre menés et en icel chancel
» ensépulturés. Lequel chancel nous voulons qu'il soit fait
» et édiffié bien et honorablement de plus grand et hono-
» râblé édiffice que celuy de présent y est (1), garny de
(1) Depuis au moins sept générations, la plupart des membres de la
fanuU~ de Champagne étaient inhumés à Parcé, ils avaient fait
construire un eafeu. (Manuscrit 4950 de la Btbi. de l'Arsenat).
Nous profitons de cette première citation pour adresser tous nos

 » sièges et l'état de ceux d'église coHégiate doit estre ès
» iceluy, estre garny de sièges ou chaises ainsy que on a
accoutumé de faire ès églises collégiales, et voulons qu'en
» iceluy chœur ou chancel soit dit et célébré dorénavant à
» toujours mais par chacune sepmaine de l'an neuf messes
» par trois chapelains, c'est à savoir sept à nettes et deux
» basses, qu'ils entendent estre dites et célébrées en la ma-
)) nière que s'en suit.

» Premier'au lundy, de l'office de Monsieur Saint Michel
)) l'archange au mardy, de l'office du S' Esprit au mer-
» credy, et jeudy, de l'office des morts au vendredy, de
:f l'office de la croix au samedy, de l'office de la S'° Vierge
Marie, et au dimanche, de celui qui échera à celuy jour
» et outre seront tenus iceux trois chapelains dire et
)) célébrer par chacun jour de l'an au dit chœur ou chance],
» matines, primes, vespres et complies à nottes, et vespres
» et vigiles des morts les jours de mercredy et jeudy: qu'ils
» doivent faire leurs messes de l'office des morts, au salut et
» remède à la charge de nous et de nos enfants, de nos
)) père et mère et généralement de tous nos autres amys et
» parents trespassés, et pour tous nos prédécesseurs et
» successeurs, et pour ce faire, donnons à iceux trois chape-
» lains dès maintenant à présent à toujours mais perpé-
» tuellement à leurs successeurs servant au chœur, disant
» le dit service divin, notre terre de Précignë appelée la
» Petite Royauté, ainsy comme elle se poursuit et comporte
» tant en fief que en domaine, tant en cens, debvoir et
féages, hommages, serments, vignes, terres, comme
» toutes autres choses quelconques. A icelle terre réservée
)) à nous une foy et hommage que nous doit et est tenu faire
)) M" Thibault Le Roy, docteur, à cause de ses choses
» de. qui n'est point compris a ce présent don; et outre
remerciements à D. GmUoreau, de l'abbaye de S'-Maurice de Clairvaux,
de l'extrême obligeance avec laquelle il nous a donne toute autorisa-
tion pour utiliser ce manuscrit intéressant qu'il a découvert.
 donnons à iceux trois chapelains nos dixmeb que nous
» avons en la dite paroisse de Précigné et )cc]Ies percevoir,
x lesquelles nous avons eues par manière de retrait de
)) l'abbé et couvent de Bellebranche, lesquelles ils avaient
» acquises et traitées et eues de feu messire Jean Madubin,
» chevalier et dame. sa femme, ainsy que nous et nos
)) prédécesseurs avons accoutumé lever les dites dixmes,
» lesquels revenus des dits fiefs et dixmes baillons pour
» fondation et en dotation de trois chapelles, que nous
)) disons et d'iceux trois chapelains en la dite église de
» Parcé, ainsy et en la manière que dit est dessus, et au cas
» que les dits chapelains soient contraints par les seigneurs
)) de fiefs, desquels la dite terre de la Petite Royauté est
» tenue, en mettre hors de leurs mains, que nos héritiers
» soient tenus leur en assigner autant et valant en fonds et
» domaines en lieu ou ds le puissent gouverner. Lesquels
:f< trois chapelains seront tenus de faire résidence au lieu de
)) Parce pour estre et obéir à chacun jour aux messes et
» services dessus dits, et le revenu des dites choses ainsy
» par nous données pour la dotation des dits trois chapelains
)) a trois parties, et en avoir chacun d'iceux trois chapelains
» la tierce partie, sauf que un des dits trois chapelains
» qui se dira chevecier ou maître chapelain des dits trois
)) chapelains, aura par chacun an la somme de 100 sols le
» premier levé sur le revenu des susdits, pour faire rester
» les deux autres chapelains à faire le dit service, et en cas
)) que l'un d'iceux trois chapelains ferait deltaut de dire ou
» obéir audit service et réellement tenir résidence au lieu de
» Parcé, que nous, nos héritiers ou successeurs, ne pourront
)) oter ni dégrader la dite chapelle du revenu d'icelle, et en
)) pourront mettre et instituer un autre tel que bon semblera
a nous, a nos héritiers et successeurs, suffisant et idoine,
» pour faire et obéir audit service desquelles trois chapelles
» nous réservons a nous et à nos héritiers portant notre nom
et armes, et a notre principal héritier en cas de deffaut
 ) d'héritiers portant notre nom et armes, la présentation,
» provision, et institution, en requérant à Révérend Père
» en Dieu l'Evêque d'Angers, qu'il luy plaise être collateur
» des dites trois chapelles, et d'en pourvoir et instituer
!) ceux qui par nous ou nos hoirs luy seront présentés, et
» aussy qu')I Iuy plaise conserver lesdites trois chapelles,
»desquels chapelains dessus dits nommés, nos héritiers
)) pourront prendre et avoir le serment solennel de juste-
)) ment dire et faire les services dessus dits, et en cas que
l'un d'iceux chapelains contreviendrait ou ferait deffaut de
)) faire le dit service, et ne se voudrait relever et tenir dudit
» maître chapelain ou chevecier, qu'il sera tenu relever a
» nous ou à nos héritiers, afin qu'il y soit mis provision
ï nécessaire et raisonnable, qui sera par la prise et deten-
!) tion de son dit bénéfice sans luy en faire délivrance
» jusqu'à pleine satisfaction dudit service avoir été fait, ou
d'y en commander un autre, tel qu'il plaira à nous et à
»nos héritiers et pour ornements à faire le dit service,
» nous voulons qu'd soit fait trois chasubles, dont il y aura
» une de velours noir, l'autre de drap d'or, et l'autre telle
? qu'd plaira à nos héritiers, exécuteurs, et une chape de
»damas vermeil, qui sera faite d'une des houppelandes de
)) nous Ambroise sus-dite, et ce qui ne pourra servir de la dite
» houppelande à faire la d)te chappe, nous voulons que le
)) reste en soit mis en parements pour les aubes ou amies.
» En outre, voulons que nos exécuteurs cy-après nommés
garnissent les trois chapelles pour une fois seulement de
»deux daumoises pour messes, ordonne deux calices, voille,
)) corporaux, étolles, fannons bons et nécessaires pour dire
» et célébrer le divin office. Ainsy et comme il appartient,
»lesquels dits chapelains dessus dits seront tenus venir dire
et célébrer deux desdites messes qui se doivent dire, en
)) autant devant nous et nos héritiers, en cas que nous de-
9 meurions en paroisse de Parcé ou d'Avoise: et le tout
» faisant savoir le soir devant ou plus tôt, s'il plait à nous et
 » à nos héritiers. Et fut donné le dit testament à Angers le
» 4" jour de décembre de l'an de notre salus 1428, auquel
» testament sont signés pour notaires d'Angers Mcnot,
» M. Pottier et Collas Ragot. »

Le caveau fut construit, ainsi que l'avaient demandé Jean
de Champagne et Ambroise do Crénon, et même voûté ainsi
que nous le verrons tout à l'heure. L'église SI Martin de
Parcé fut détruite, à l'exception du clocher, aussi ne reste-
t-il plus rien de cette sépulture somptueuse.

Quant aux chapelles, elles ne furent décretées que beau-
coup plus tard, en 1485 (1), par l'officialité d'Angers. Nous
jugeons inutile de donner ici le décret d'érection, qui n'ap-
porterait aucun détail nouveau. Leur dotation paraît avoir
été établie au moyen des hiens de la mère de Jean de Cham-
pagne, qui était de Précigné et s'appelait Jeanne de la
Réaulté. Ce nom, rapproché de celui de Petite Royauté, qui
ligure dans l'extrait vidimé cité plus haut, pourrait bien, à
notre avis, se confondre en un seul et même nom, et s'ap-
pliquer à une portion de biens, qui portait le nom de la
famille possesseur. Il n'en reste plus trace actuellement à
Préeigné, se conserve seulement le souvenir de maisons
ayant appartenu à la maison de Champagne, mais sans noms
particuliers.

(1) « Et ont este servies et tenues leurs dictes chappelles par l'espace
t de ptus de quarante et cinq ans avant que d'être décrétées, et en pour-
« voyait le seigneur de Champagne à tels chappetams qui luy plaisait,
< jousqnes a ce que elles fussent décrétées qm fut te Mvm~ jour du
« mois dejmng. l'an mil quatre cent quatre vingt et cinq.
« Et avoient en leurs coffres monseigneur Pierre de Champagne et
« damoyseUe Marte de Laval, son espouse, quand les dictes chappelles
« furent decrétees, troys cahces d'argent, lesquels devoient estre
« pour badtes aux troys chappelams desdites troys chappelles. ».
Dit)!. Nationale, F. F., manus. )8 f" 7 v" et 8 r°.

Nous adressons à M. le M" de Beauche~ne nos plus sincères remel-
ciements, pour avoir bien voulu nous permettre d'utiliber ici ce pré-
cieux manuscrit qu'il a découvert, et dont il nous a permis de prendre
de larges extraits.

 Arrivons maintenant au\ donatourb eux-mêmes. Ils ne
tranchent en rien sur leurs prédécesseurs ni sur leurs suc-
cesseurs, et s'tts n'ont pas obtenu les plus hautes situations
qu'aient occupées les membres de cette remarquable race,
ils ne sont ni les moins connus, ni les moins marquants par
leur courage, leurs vertus, mais sont célèbres par leurs deuils
de famille.

Jean de Champagne naqmt à Angers au mois de mai 1350
de Brandetis de Champagne, et de Jeanne de la Réautte, son
épouse, qui avatent contracté mariage en juin '1347. Bran-
delis, conseiller et chambellan du roi Charles VI, alla, en
1401, s'enfermer avec 600 lances dans ]a cité de Bourges
qu'assiégeaient les AngLus il y fut fait prisonnier, après
avoir reçu des blessures tellement graves, qu'elles détermi-
nèrent la mort. Il fut mhumé a Bourges dans la chnpette de
N. D. de Pitié, du couvent des Augustins depuis lors, cette
chapelle porta le nom de Chapelle de Champagne.
Jean avait eu un frère et une sœur.

Le premier, nommé Antoine, (aliàs Jean), vint au monde
le 2 avrn '1351, et eut pour parrains Antome de Craon et
Cuntaume Pomteau, sieur de Bos-Dauphin pour marraine,
Marie de Craon, femme d'Hervé de Mautny. Il épousa N. de
Montatays.

La seconde, nommée Jeanne, naquit te 4 avrit 13.
fut baptisée à Parcé elle eut pour parrain Hardouin de
Maitté, et pour marraines Jeanne de Lavât, et Marie de
Montatays.

Laissons maintenant le chroniqueur narrer la vie de Jean
de Champagne (1)

« On mois de janvier l'an mil trois cens quatre-vingt
s et-4roisiesme, Jcban de Champaigne, sire do Pescheseut,
(t) l'onr ce tp\te de ).t chron~jne de Parce, nous avons su)vi ]a copie
qm se trouve aux Archives de la Sarthe, Fonds niumeipat, n~ ]5L
L'autre copie que nous poaséttons, a eté faite en 1862, par M. Gustave
 » estans à la cité d'Angers, fut conjoinct par loial mariaige
» o tout la noble fille du noble seneschal de la Touraine,
» Baudouin de Crenon, seigneur de Crenon, de Vaslon, et
» de Brouassin et de la noble dame Marie de Bueil, icelle
» fille desnommée Ambroise de Crenon, de l'assentiment
» de leurs moult nobles parens.

» En l'an mil trois cent quatre-vingt et troisième, monsei-
» gnor Jehan de Champaigne, sire et prince de Pescheseul,
» seignor de Pareeé fut o tout mille lances au paisdeNaples
» Sicile, en la moult belle compaigme de nostre bon duc
» d'Anjou et Roy do Hierusalem et de Sicile, qui son ost
» mena en icel pais à la conqueste du royaulme sien par sus
» ses ennemis, si qu'icel Roy ayans prins niée à force d'armes
» la cité d'Aquua, en fit comte mon susdesnommé seignor
» Jehan de Champa.igne et ses moult nobles successors, ainsy
)) que piéçà ses nobles ayeux en estoient comtes.
» L'an de salus md trors cent quatre-vingt et quatre, ou
» mois d'avril des jors le penultième, naquit à Angers le fix
aisnë de monseignor Jehan de Champagne et d'Ambroise
» de Crenon, fille du seignor de Crouas&in, et fut nommé
)) Jehan ou Saint Baptême par le moult noble Jehan de Bueil,
» son oncle maternel, et Jehan de la Haye, ses params, et
o Ysabeau de Beauvau, sa maraine.

» L'an mil ccc quatre-vingt et cinq, le derram des jors de
» septembre, à la cité d'Angers, )G deuxième fix de Monsei-
» gnor de Champaigne et de noble Ambrotse de Crenon ou
)) Saint Baptême est nommé Pierre, par le moult noble
» Pierre, baron de Mathefelon, de Dure&tal seignor, et Simon,
deLoftère, < sur un manuscrit petit 111-4", ancien, ielie, couvert en
veau, appartenant à la fabrique de l'arcé ?. Nous avons tout heu de
croire qu~ii s'y trouve encore.

Quant à l'origine, à l'auteur de cette chronique, prmutivement
écrite sur les marges d'un ancien missel, et aux quelques copies
qui ont eté faites, et qui diffèrent quelque peu entre elles, nous laissons
la question entière pour celui qui voudra en entreprendre la publica-
tion intégrale.

source Gallica 

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